La surstimulation se produit lorsque quelqu'un reçoit plus de stimuli que son cerveau ne peut en traiter. Cela inclut les sons, la lumière, les collègues qui parlent, les notifications et un emploi du temps trop chargé. Sur le lieu de travail, cela peut entraîner du stress, une baisse de productivité et même des symptômes d'épuisement professionnel.
Saviez-vous qu'une exposition prolongée à des stimuli sans temps de récupération suffisant peut provoquer un stress chronique ? C'est ce que révèle une étude de TNO.
Symptômes de surcharge sensorielle chez les employés
La surcharge sensorielle n'est pas toujours immédiatement visible, mais il existe des signaux clairs auxquels vous pouvez être attentif en tant qu'employeur :
1. Fatigue et troubles de la concentration
Un employé qui a du mal à se concentrer, qui se laisse facilement distraire et qui semble souvent fatigué peut souffrir de surcharge sensorielle.
2. Irritabilité et réactions de stress
Les employés en surcharge sensorielle réagissent souvent de manière plus émotionnelle ou s'irritent plus rapidement que la normale.
3. Maux de tête ou troubles physiques
Une exposition prolongée aux stimuli peut se manifester physiquement par des maux de tête, des tensions dans la nuque ou une sensation d'être pressé.
4. Éviter les interactions sociales
Les employés qui se retirent ou travaillent plus souvent que d'habitude à domicile peuvent le faire pour éviter les stimuli.
Que peuvent faire les employeurs ?
Heureusement, les employeurs peuvent prendre des mesures concrètes pour créer un environnement de travail propice à la concentration et réduire la surstimulation.
1. Créer un bureau à faible stimulation
- Solutions acoustiques : utilisez des écrans de bureau et des panneaux insonorisants pour réduire les distractions.
- Espaces de travail flexibles : créez des espaces calmes où les employés peuvent se retirer pour travailler en profondeur.
- Utilisation de la lumière et de la couleur : évitez un éclairage trop vif et choisissez des couleurs apaisantes telles que le bleu et le vert.
2. Encourager une culture de travail saine
- Des attentes claires : convenez clairement de la disponibilité et de la charge de travail.
- Pauses et temps de récupération : encouragez les courtes pauses pour permettre au cerveau de se reposer.
- Exercice et ergonomie : un bureau assis-debout aide les employés à alterner entre le travail et le repos, réduisant ainsi le risque de surmenage.
3. Réduire les stimuli numériques
- Limiter les notifications : mettre en place des « heures de concentration » communes pendant lesquelles les e-mails et les chats ne sont pas autorisés.
- Politique en matière d'e-mails : limiter les e-mails en dehors des heures de travail et encourager les communications courtes et efficaces.
- Utiliser des aides technologiques : une souris ergonomique et un clavier ergonomique peuvent contribuer à une posture de travail confortable et efficace, ce qui réduit la fatigue et le stress.
4. Offrir soutien et compréhension
- Formation sur le traitement des stimuli : apprendre aux managers et aux employés à reconnaître et à gérer la surstimulation.
- Communication ouverte : créer une culture dans laquelle les employés se sentent en sécurité pour indiquer quand ils sont surstimulés.
- Horaires de travail flexibles : donner aux employés la liberté d'organiser leur journée de manière à éviter les heures de pointe.
Conclusion : un environnement de travail qui régule les stimuli garantit de meilleures performances
La surstimulation au travail est un défi de taille, mais avec les bonnes mesures, les employeurs peuvent créer un environnement dans lequel les employés peuvent fonctionner de manière optimale. En faisant des choix conscients dans la conception des bureaux, la culture du travail et la communication numérique, le cerveau des employés reste équilibré et la productivité est maintenue.
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